Mobilisation du 4 octobre 2018

dimanche 7 octobre 2018
par  Snes Mayotte
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LA FSU MAYOTTE REVENDIQUE HAUT ET FORT LA HAUSSE DE L’INDEXATION DES SALAIRES.

Manifestation

Rendue plus difficile par le report de la venue du Ministre de l’action et des comptes publics, la FSU Mayotte avait cependant maintenu sa grève du 4 octobre. Les grévistes et manifestants ont répondu présents et ont défilé jusqu’à la préfecture où une délégation FSU était reçue par le sous-préfet chargé de la cohésion sociale ainsi que le secrétaire général et le cabinet du Vice Recteur.

Mandats de la FSU Mayotte

La FSU est revenue en détail sur ses revendications concernant l’attractivité et la stabilisation des personnels titulaires ainsi que sur le plan de titularisation des précaires par la formation.

La FSU a répété, comme elle le fera à chaque occasion, que sans augmentation du taux d’indexation et du montant des indemnités en somme sans révision des décrets de 2013, il ne faut pas espérer une amélioration de la qualité des services publics.
De même, nous avons dit que sans reprise en compte de l’ancienneté générale de service, la confiance ne saurait être rétablie entre les institutions et ceux qui se consacrent tous les jours au service publics.
Respecter les engagements de l’État, c’est revoir le taux d’indexation, c’est augmenter les indemnités de sujétion géographique, verser les IE dégressives de nos collègues arrivés en 2012 et 2013 jusqu’au bout et c’est organiser la réunion de revoyure.

Réactions de la préfecture et du Vice-Rectorat aux revendications de la FSU

Nous avons été surpris par le climat d’écoute attentive. Nos interlocuteurs semblaient bien comprendre les enjeux de l’attractivité et mieux encore, connaître en détails les mesures que nous proposons. Ils se sont engagés à les exposer notamment celle concernant la hausse de l’indexation lors de rencontre avec les parlementaires, le secrétaire général les reprendra lors du dialogue de gestion et la FSU aura l’occasion de les développer à nouveau quand l’IG Lussiana chargé de suivre Mayotte sera de retour en novembre prochain.
Ils sont d’autant plus sensibles à l’urgence de la révision des décrets de 2013 que le rythme de construction est lent (le collège de Bouéni par exemple n’ouvrira qu’à la rentrée 2019, le lycée du bâtiment est prévu pour 2021 seulement) et donc que l’étau des sureffectifs mettra du temps à se desserrer. En clair les conditions de travail continueront d’être difficiles. Le levier de l’attractivité et de la stabilisation s’impose.
Indispensable pour faire venir et stabiliser des titulaires, il l’est tout autant pour assurer les formations qui permettront demain aux contractuels d’accéder aux concours et d’être titularisés. De ce point de vue, on nous dit que la formation est un axe majeur du projet académique. Nous en prenons acte.
En conclusion, si la prudence est de rigueur car la politique d’austérité générale suivie par le gouvernement n’incite pas à l’optimisme, à preuve la baisse du plafond de l’abattement fiscal que nous dénonçons, il n’en reste pas moins que l’idée qu’il faut prendre des mesures d’exception en matière d’incitations financières pour le développement de Mayotte fait son chemin.


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