Que ce soit avant, pendant ou après les deux tours de l’élection présidentielle, pour le SNES, l’action sur le terrain ne connaît pas de trêve !

Le SNES a appuyé le mouvement de cet établissement en apportant toute l’argumentation technique pour la mise en œuvre du droit de retrait. Les collègues sur place avaient toutes les raisons d’exercer ce droit comme le SNES l’avait indiqué par communiqué de presse, et ils l’ont fait massivement ce qui a permis d’obtenir un certain nombre d’avancées alors que la situation de délabrement de ce lycée, qui n’en a que le nom, atteignait des niveaux inacceptables.

Le SNES avait déjà interpellé le vice-rectorat lors du CHSCT du 30 septembre 2016 et avait fait acter par délibération le principe d’une visite qui finira par se tenir en mai 2017 soit 8 mois après le vote... Il aura donc fallu un nouveau mouvement justifié par une mise en danger de tous les agents travaillant dans ces locaux pour que le Vice-rectorat reconnaisse finalement la gravité de la situation et concède entre autres les mesures suivantes :

• rénovation immédiate des planchers les plus abimés du lycée général,
• audit, mise en conformité des machines outils et restructuration de la SEP,
• engagement à demander immédiatement à la préfecture la visite de la commission départemental de sécurité (CDS) qui n’est jamais passée dans l’établissement en presque 10 ans d’existence !

Vous trouverez la totalité des mesures obtenues par cette action dans le compte-rendu en pj élaboré par les collègues du lycée ayant exercé le droit de retrait et dont l’implication remarquable au service de la sécurité de la communauté éducative et au total, de l’intérêt général, est à souligner.

Le SNES sera particulièrement attentif à la visite de la CDS dans les meilleurs délais.