Chers collègues,
21 barrages étaient en place ce matin. Quand ceux-ci étaient gérés par l’Intersyndicale, l’ambiance était responsable et pacifique, les véhicules d’urgence et les personnels médicaux pouvaient passer sans difficulté.
En revanche, comme nous ne cessons de le dénoncer au Préfet depuis des mois, l’agitation sociale a permis à une frange en marge de multiplier les exactions.
Pour demain, les consignes restent globalement les mêmes : que tous les collègues qui habitent près d’un barrage géré par l’Intersyndicale rejoignent celui-ci. Encore une fois, nos collègues nés dans le département sont très sensibles à cette solidarité "physique".
Pour les collègues qui habitent près des zones à risques, nous leur demandons de limiter au maximum leurs déplacements et si possible de rester chez eux. Les risques d’agression sont très réels.

Enfin, notre mobilisation commence à faire bouger les lignes : la Ministre de l’Outre mer a dit ce soir au JT qu’elle attendait ce vendredi à Paris une délégation de l’Intersyndicale : c’est en renforçant notre mobilisation que les efforts de ces dernières semaines voire de ces quatre dernières années vont payer !

Le bureau du SNES-Mayotte

PS : ci-joint notre communiqué de presse sur la "communication" du Vice-rectorat.