23 septembre : la contestation s’amplifie !
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23 septembre : la contestation s’amplifie !
Communiqué de presse FSU
Les Lilas, le 23 septembre 2010
Même si le gouvernement a tout mis en oeuvre pour empêcher la contestation : calendrier resserré, aucune négociation avec les organisations syndicales, pas de débat public… rien n’y a fait ! Tous les sondages d’opinion le montrent : la réforme ne passe pas auprès des salariés du public comme du privé, des jeunes, des chômeurs et des retraités.
Une nouvelle fois, ils ont exprimé par millions leur refus de ce projet de réforme. C’est aujourd’hui le coeur même de la réforme qui est contesté : recul de l’âge légal à du droit à la retraite et financement essentiellement par les salariés.
Le gouvernement a perdu la bataille de conviction. Il doit entendre ce rejet massif et prendre le temps d’un nécessaire débat sur cette question de société. La FSU interpelle d’ores et déjà les sénateurs qui examineront le texte dans quelques jours.
Ce projet, en plus des mesures d’âge communes à tous les salariés, ne comporte que des régressions pour les agents de la Fonction publique : augmentation des retenues pour pension, restriction du minimum garanti, fin brutale du droit des mères de trois enfants à partir de manière anticipée, situation des polypensionnés, quasi suppression de la CPA...
La FSU renouvelle son exigence de retrait du projet gouvernemental et d’ouverture de négociations pour une tout autre réforme.
Si tel n’était pas le cas, la FSU appelle à poursuivre rapidement l’action en amplifiant encore le mouvement unitaire et interprofessionnel. Elle considère nécessaire et indispensable de travailler à étendre et généraliser les grèves et manifestations dans tout le pays avant la fin du débat parlementaire. Dans le cadre de l’intersyndicale interprofessionnelle, la FSU proposera une manifestation nationale unitaire qui devrait avoir lieu le 2 octobre, c’est-à-dire impérativement avant les débats au sénat, et la poursuite et l’amplification du mouvement de grève et de manifestations.
Résolument, rien n’est joué !