CAP promotion à la classe exceptionnelle du 06 juillet 2020
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Observations générales
– Étaient présents pour l’administration le DRH qui présidait la réunion, le directeur des personnels enseignants second degré ainsi que la doyenne des inspecteurs et l’inspecteur d’anglais. Les représentants du personnel étaient 5 (2 SNES, 1 SGEN-CFDT, 1 CGT, 1 UNSA)
– Des erreurs sur le barème heureusement sans conséquence ont été relevées par le SNES et communiquées à l’administration.
– D’une manière générale, il semble bien que le recteur n’ait pas lu le bulletin officiel : les avis ont été mis sans respect de l’âge, du genre, de la répartition par discipline. - Certaines appréciations ont été revues à la baisse par rapport à l’année précédente. Or il se trouve que l’appréciation de la valeur professionnelle doit porter sur l’ensemble de la carrière !
– Enfin l’absence du recteur à cette CAP a laissé le DRH dans une position très rigide, de refuser toute modification.
– Certains collègues se sont retrouvés lésés par des appréciations contradictoires entre IPR et chef d’établissement, d’avis qui ne tenaient compte que d’une partie de leur carrière ou qui ne portent pas toujours sur nos obligations de service. Or malgré les recours, cet état de fait n’a pu être modifié.
Vivier 1
Sur le vivier 1 dit fonctionnel valorisant principalement 8 années d’enseignement en éducation prioritaire, le SNES a insisté sur l’impérieuse nécessité de l’élargir notamment pour Mayotte aux collègues en poste en lycée, revendication que nous avons déjà exprimée devant le recteur.
Les 21 collègues étant promouvables seront promus en laissant deux capacités d’accueil.
Le SNES permet a une collègue d’être promue malgré une demande "tardive" .
Vivier 2
Sur le vivier 2, sur 71 collègues promouvables 4 seulement seront promus ! Le SNES a souligné deux points :
– La clé de répartition du contingent 80/20 en faveur du vivier 1 n’est pas adapté à la réalité de la profession ce qui conduit à ce que de nombreux collègues disposant d’appréciations tout à fait correctes ne soient pas promus.
– Parmi les 4 promus initialement par l’administration, 3 personnes étaient nées après 1963. Le principe posé par la note de service est de limiter en 2023 à 10 % du corps des certifies le nombre de collègues à la classe exceptionnelle ce qui signifie qu’il faut favoriser les collègues proches de la retraite, seule manière de ne pas assécher les capacités de promotion pour les générations futures.
Proposition du SNES
En conséquence et sans qu’il ne soit question de personnes mais de principes, le SNES a demandé que ces personnes, que l’administration avait prévu de promouvoir, soient remplacées par des collègues proches de la retraite pour permettre le maintien de capacités de promotion. Le DRH a refusé prétextant qu’il ne pouvait remplacer des avis excellents par des avis très satisfaisants. Initialement le DRH voulait retenir 2 personnes nées en 1964 et une née en 1966 puis s’apercevant que l’une d’elles était vraisemblablement promue dans le corps des agrégés, il a accepté de rechercher une personne proche de la retraite dans les avis très satisfaisant (TS) et une autre également TS en complément en cas de départ à la retraite prématuré de la première.
Le SNES a demandé un vote sur cette proposition de l’administration qui, même si elle contenait une concession, ne nous satisfaisait pas pour les raisons évoquées plus haut. Nous avions d’ailleurs une proposition permettant de faire monter 3 collègues nés avant 1960 à la place des trois nés après 1963, proposition que l’administration a rejetée alors que les trois personnes proposées avaient toutes avis très satisfaisant. Le résultat du vote sur la proposition de l’administration est le suivant :
– Administration : 5 pour
– Représentant des personnels :
SNES : 2 contre
CGT : 1 contre
UNSA : 1 contre
SGEN CFDT : 1 pour
On remarquera que le SGEN par son vote en faveur de l’administration lui a permis de l’emporter par 6 voix contre 4. Les personnels jugeront…