>Grève nationale et intersyndicale le 01 février 2024<
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Le SNES-Mayotte appelle a la grève jeudi 01 février.
Aucun rassemblement n’est prévu en raison de la situation actuelle.
Parce que nous faisons l’École, exigeons des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d’étude améliorées. Pour nos salaires et nos conditions de travail, pour l’École publique, toutes et tous en grève le jeudi 1er février !
Salaires : le compte n’y est pas !
Promesse d’Emmanuel Macron non tenue, déclassement salarial et crise du recrutement qui persiste. le SNES-FSU fait le point.
Le Pacte, toujours un échec !
L’institution semble prête à tout pour faire signer du Pacte. Une politique du chiffre aux antipodes des besoins de l’École et qui ne répond en rien à l’exigence de revalorisation des personnels. Quant au remplacement, la promesse n’est pas tenue mais lorsque le RCD est mis en place via le Pacte, c’est bien souvent au mépris de ce qu’est le remplacement : un acte pédagogique qui ne s’improvise pas.
Choc des savoirs
Les annonces de Gabriel Attal ? Un choc des annonces percuté par le poids du réel : conditions de travail dégradées, métier attaqué, groupes de niveaux, DNB érigé en barrage ne permettant pas à l’ensemble des élèves d’accéder à une des trois voies du lycée…C’est bien l’École de l’assignation sociale qui se dessine.
Rentrée 2024 : des moyens… pour les lubies ministérielles !
Gabriel Attal a annoncé des moyens pour la rentrée 2024 au service de son projet d’École passéiste et conservateur. Attention au piège des effets d’annonce !
Formation des enseignant·es
Au prétexte de redonner de l’attractivité à nos métiers, G. Attal envisage un concours avancé en L3 suivi de deux années de formation rémunérées, la seconde en responsabilité à 50 %. L’inculcation de « bonnes pratiques » prendrait le pas sur une formation initiale universitaire ancrée dans la recherche sur les savoirs et les pratiques. Le SNES-FSU s’oppose à ce projet visant à déqualifier nos métiers tout en mettant au pas les personnels du second degré.